II. La coupe syllabique. 4 страница

GROUPES DE MOTS GRAMMATICALISES NOMINAUX

Ces groupes sont constitués d’un nom et de différents adjectifs pronominaux, désignant ses catégories grammaticales, et ajoutant à son sens quelques nuances supplémentaires: de possession, d’indication, d’indétermination et d’autres :

 

mon livre, ce livre, quelque livre, quelques livres,

plusieurs livres, quel livre.

 

 

GROUPES VERBAUX GRAMMATICALISES

Ces groupes sont constitués d’un verbe à l’infinitif et d’un verbe à la forme personnelle, employé comme auxiliaire, qui ajoute au sens du verbe conjugué différentes nuances grammaticales: de temps, de mode, d’aspect et de voix :

 

Il va passer son examen. Il vient de passer son examen.

Il veut passer son examen. Il doit passer son examen.

Il se met à pleurer. Il finit par pleurer.

On le fait jouer. On le laisse jouer.

 

Il ne faut pas confondre les groupes de mots grammaticaux avec les groupes syntaxiques libres, et les formes analytiques des mots :

 

Où va-t-il ? Il va dîner. (groupe syntaxique libre)

Que va-t-il faire ? Il va dîner. (groupe de mots grammatical)

 

 

TYPES DE PROPOSITIONS

Proposition simple. La proposition est l’unité principale de la langue. C’est à l’aide de la proposition que s’effectue la communication. La proposition est une unité de sens et de communication grammaticalement et phonétiquement organisée. Les traits distinctifs de la proposition sont : l’intonation et la prédication qu’exprime chaque proposition.

La prédication consiste à rapporter le fait énoncé à un sujet , à le localiser dans le temps, et à le caractériser du point de vue modal. La modalité constitue un élément important de la prédication.

 

Classification des propositions d’après le but de la communication.

On distingue :

1. Les propositions informatives (affirmatives et négatives)

2. Les propositions interrogatives (affirmatives et négatives)

3. Les propositions impératives (affiramatives et négatives).

 

 

Classification des propositions d’après leur structure

On distingue deux types principaux de propositions :

Les propositions à un terme et les propositions à deux termes, type le plus répandu.

Les propositions à un terme sont celles qui sont constituées d’un terme essentiel, accompagné parfois de mots qui lui sont subordonnés.

Les propositions à deux termes sont celles qui comprennet les deux termes principaux de la proposition : le sujet et le prédicat et les mots qui en dépendent (termes secondaires). Parfois le terme essentiel d’une proposition à un terme peut correspondre au prédicat ou au sujet d’une proposition à deux termes.

 

Propositions à un termes

Selon la nature morphologique du terme qui les constitue, les propositions à un terme peuvent être réparties en deux groupes :

1. Propositions nominales dont le terme principal est exprimé par un élément nominal : substantif, pronom, adjectif, adverbe, interjection, nom de nombre.

2. Propositions verbales dont le terme principal est exprimé par un élément verbal.

 

 

Propositions nominales

On distingue differents types de propositions nominales :

1. Propositions nominales proprement dites.

2. Propositions nominatives.

3. Propositions-formules de salutation.

4. Propositions affectives.

5. Propositions exprimant l’affirmation on la négation dans le dialogue.

6. Mots mis en apostrophe.

 

 

Phrase

On appelle phrase un groupe de propositions simples liées par le sens, l’intonation et, le plus souvent, à l’aide des mots de relation : conjonctions, pronoms relatifs, adverbes interrogatifs, l’adjectif relatif quel :

Selon les procedés formels, à l’aide desquels les propositions simples sont liées en une unité syntaxique plus complexe, on distingue trois types de phrases :

1. Les phrases comprenant deux on plusiers propositions simples juxtaposées.

2. Les phrases comprenant deux ou plusieurs propositions simples coordonnées.

3. Les phrases comprenant une proposition principale et une ou plusieurs subordonnées.

Mais très souvent, dans la même phrase, on se trouve en présence de différents procédés : subordination, coordination, juxtaposition.

 

 

Phrase comprenant des propositions coordonnées

Les phrases sont constituées de deux ou plusieurs propositions simples, liées à l’aide des conjonctions de coordination : et, ou, mais ; ni … ni, car etc.

Les liens syntaxiques, dans ce type de phrases, sont exprimés à l’aide de l’intonation, des conjonctions de coordination et des adverbes, employés en fonction de conjonctions :

Antoine s’était mis à lire, mais il ne parvenait pas à rassembler son attention.

 

et, ni – marquent l’union

mais, pourtant, cependant – expriment l’opposition

ou, tantôt, ou bien–marquentl’alternat

car – exprime un rapport de cause

donc, aussi – marquent la conséquence

 

 

Phrase comprenant une proposition principale et une ou plusieurs propositions subordonées

Ces phrases sont constituées de deux ou de plusieurs propositions simples, dont les unes sont subordonnées aux autres à l’aide d’une conjonction de subordination, ou d’un mot de relation.

Les liens synatxiques sont exprimés dans ce type de propositions à l’aide de l’intonation, des conjonctions de subordination, des pronoms relatifs, des adverbes interrogatifs, ainsi qu’à l’aide des formes de mode et de temps employées dans la propositions subordonnée.

La proposition principale et la proposition subordonnée, qui constituent ensemble ce type de phrase, ne pourraient être caractérisées comme independantes. Séparées l’une de l’autre, elles n’auraient pas l’intonation d’une proposition achevée et ne seraient pas toujours grammaticalement pleines.

Les deux propositions ne pourraient être séparées. Ainsi, les terms proposition principale et proposition subordonée sont des termes purement conventionnées.

La subordonée peut remplir, relativement à sa principale, les mêmes fonctions que remplit un terme dans une proposition.


Thème IV. Lexicologie

 

1. L'objet de la lexicologie.

2. Les rapports paradigmatiques et syntagmatiques dans le système lexicale.

3. Les liens entre la lexicologie et les autres branches de la linguistique.

4. Les méthodes ďanalyse lexicologique.

5. La théorie du mot.

 

Comme le montre le terme «la lexicologie» (qui se compose de deux éléments: «lexico» qui vient du mot grec lexikon=lexique et «logie» qui se traduit comme «étude», cette science a pour objet ďétude le vocabulaire ou le lexique ďune langue. Comparé à la grammaire le vocabulaire est une partie de la langue qui subit des changements plus rapides, qui se dévéloppe, s'enrichit, se perfectionne ďune façon permanente au cours des siècles. Donc, à la différence de la grammaire le système lexical est un système ouvert, qui subit 1'effet des facteurs extralinguistiques, avant tout ďordre social et culturel.

La lexicologie s'intéresse aux problèmes du renouvellement du lexique (formation des mots nouveaux, évolution sémantique des mots existants, emprunts aux langues étrangères, etc). Elle étudie également les différents types de mots qui existent en français, les rapports compliqués entre les mots et entre leurs différents sous-ensembles, l'origine (l'étymologie des mots), la différenciation territoriale et sociale du lexique français, les différents types des dictionnaires, etc.

Le vocabulaire n'est pas une agglomération ďéléments disparates. C'est un ensemble ďunités lexicales, formant système où tout se tient. Les vocables de toute langue ne sont pas isolés les uns des autres. II s'ensuit que dans 1'étude du vocabulaire une importance particulière revient aux rapports réciproques qui s'établissent entre les unités lexicales. Ces rapports sont de deux types.

Méthodes d'analyse lexicologique.

La ségmentationest une procedure qui consiste à découper 1'énoncé en unités discrètes de niveaux différents: mot, morphème, phonème.Cette procedure s'appuie sur les opérations de substitution et de combinaison et permet de grouper les différentes unités en classes homogènes.

L' analyse distributionnellea pour objectif de relever les environnements des unités de langue, à savoir décrire ces unités par leur aptitude à s'associer entre elles. La distibution d"une unité ďune langue est la somme de tous ces environnements.

La distribution pour le verbe «acheter»: la distribution de gauche sera la femme, l'enfant, le client,etc., la distribution droite - du pain, de la viande, des fruits,etc. L'analyse distributionnelle permet aux lexicologues de déceler les facultés combinatoires des mots et de leurs éléments constituants.

L'analyse distributionnelle rejoint la méthode contextuellequi consiste dans la présentation des phénomènes linguistiques dans un contexte verbal détérminé. Cette dernière méthode est largement utilisée dans les récents ouvrages lexicographiques visant à fournir aux usagers un riche inventaire ďemploi des vocables afin ďen rendre plus tangibles les nuances sémantiques et 1'usage.

Vue que tout mot construit peut être transformé en une construction syntaxique, la méthode transformationnelles'avère utile lorsqu'on veut en préciser un caractère et le degré de motivation.

Dans les études portants sur le contenu sémantique des vocables on fait appel à l'analyse componentielle(sémique).Cette dernière vise à déceler les unités minimales de signification d’une unité lexicale.

Chaque signification peut être représenté comme une combinaison de sèmes formants un sémentème (sémème). Par ex.: le sémantème de chaise comprend les sèmes suivants:

«siège» (pour s'assoire), «avec dossier», «sur pieds», «pour une seule personne», tandis que le sémentème de «fauteuil» en plus de sèmes de «chaise» possède le sème «avec bras».

LE MOT

Le mot est une unité fondamentale de la langue. Pourtant la définition du mot se heurte à de grandes difficultés, ce qui entraîne 1'apparition, à côté du terme traditionnel «mot» de toute une série ďautres termes tels que «vocable», «lexème», «sémentème», «monème», etc.

Citons à ce propos Alain Rey: «Qu'est ce qu'un mot ?» écrit-il dans la présentation du Petit Robert. «Question simple en apparence, sauf pour les linguistes. Un seul exemple très élémentaire posera le problème: dans une phrase comme «nous avons mangé hier des pommes de terre»,le typographe compte 8 mots, mais le linguiste n'en peut voir que 5.

Remplaçons en effet le passé par le présent et un légume par un autre: «nous mangeons aujourďhui des carottes»,et le compte est 5 mots. Or les deux énoncés ont exactement la même structure».

Cette exemple montre que plusieurs mots graphiques peuvent former un seul mot linguistique: avons mangé, pommes de terre.D'autre part si le mot «carotte»évoque dans notre espris un certain légume, le mot «des»ne renvoie à aucun objet de la réalité, mais cela ne signifíe pas que «des»n'a pas de sens. Pour s'en convaincre il suffit de remplacer «des»par «une»et le sens va changer.

Les sources ďenrichissement du vocabulaire français.

Plan:

1. L'évolution sémantique des unités lexicales.

2. La formation des mots.

3. La formation des locutions phraséologiques.

4. Les emprunts.

I. L'évolution sémantique des mots.

Plan:

1. La langue en tant que phénomène social.

2. Le changement sémantique total et partiel.

3. La polysémie et la monosémie des mots.

4. Les différents types de sens.

5. La restriction, 1'extention et le déplacement du sens.

6. La métonymie.

7. La métaphore.

8. L'amélioration et la péjoration du sens.

9. L'hyperbole et la litote.

10. La grammaticalisation et la lexicalisation.

 

La langue se rapporte aux phénomènes sociaux. Elle surgit et se développe avec l'apparition et le développement de la société. Ce qui distingue la langue des autres phénomènes sociaux, c'est avant tout sa fonction en tant que moyen de communication qui permet aux hommes de se comprendre mutuellement, de s'organiser pour le travail dans toutes les sphères de leur activité, et seul le langage humain, la langue de sons, peut remplir efficacement ce role.

La langue se modifie, se perfectionne en fonction du développement de la société; les transformations sociales, les changements qui s'opèrent dans les moeurs, le développement progressif des sciences amènent infailliblement des modifications dans la langue. C'est le vocabulaire qui manifeste le lien particulièrement étroit avec 1'histoire du peuple. C'est le vocabulaire qui étant en perpetuelle évolution représente un système, ouvert à 1'opposer des phénomènes ďordre phonétique et grammaticale. Le vocabulaire réagit aux changements sociaux, les grands bouleversements au sein d'une société se répercutent immédiatement sur le vocabulaire. A tout moment nous assistons à 1'apparition des mots nouveaux. Les prinsipales sources ďenrichissement du vocabulaire sont: 1'évolution sémantique des unités lexicales, la formation des mots nouveaux, les emprunts.

L'évolution sémantique des mots est une source interne féconde de 1'enrichissement du vocabulaire. II serait encombrant pour la langue ďavoir un vocable nouveau pour chaque notion nouvellement surgie. Très souvent c'est la notion qui se transforme, tandis que le mot ne change pas. Ainsi, monter dans sa voiture, comme le remarque H. Mitterand, ce n'est plus s'asseoir sur le siège de son cabriolet et saisir les rênes du cheval mais s'installer au volant et se

préparer à appuyer sur le démarreur. Le mot lampe désignait autrefois «un recipient renfermant un liquide (huile, pétrole, etc.) susceptible de donner de la lumière en brûlant».

Aujourďhui il s'applique aux lampes électriques, à néon qui nous éclairent.

La polysémie et la monosémie des mots.Contrairement à un mot monosémique qui n'a qu'un seul sens un mot polysémique possède plusieurs sens au niveau de la langue-système à une époque déterminée. Généralement les linguistes reconnaissent que la grande majorité des mots est polysémique, que les mots ont tendance à prendre de nouvelles acceptions.

II n'y a guère de limite tranchée entre les sens ďun même mot; au contraire, ils se rattachent par des liens sémantiques plus ou moins apparents, toujours présents. Tant que les sens, aussi distincts soient-ils, s'unissent par des attaches sémantiques, nous sommes, en présence ďun même vocable polysémique. Sitôt que les liens sémantiques qui unissaient les significations du vocable, se rompent, nous assistons à 1'homonymie, qui est la limite sémantique d'un mot.

A la suite de son évolution historique le mot développe son système de sens, il s'enrichit ďacceptions nouvelles. La polysémie est précisément la faculté du mot ďavoir simultanément plusieurs sens à une époque donnée. Le mot peut donc généraliser dans des directions différentes.

Par ex.

le substantif drapeau, diminutif de drap 1) désignait ďabord un morceau de drap; 2) ce morceau fixé à une hampe est devenu un signe de ralliement pour les soldats, ďoù les expressions: le drapeau du regiment, être sous les drapeaux;3) plus tard, ce mot a signifié 1'emblème ďune nation; 4) il a commencé à s'employer dans le sens de «patrie»: défendre le drapeau - «défendre sa patrie».

La monosémie des mots peut être créée par le milieu (local, historique et social) par ex.

le mot veine pour un mineur рудн.жила, pour un docteur - вена. Le sens dépend de 1'époque historique (révolution; galère). Les mots à sens unique sont relativement peu nombreux: bouleau, frêne,canari; une place à part revient aux termes. Les termes sont des mots ou leur équivalents ďun emploi relativement restreint et exprimant des conceptes scientifiques ou spéciaux. Les termes dans le cadre d'une terminologie devraient être monosémiques. C'est une des conditions du bon fonctionnement des termes dans la langue. Un terme à plusieurs sens est un moyen imparfait de communication.

Les différents types de sens.

Les sens des mots se laissent classer ďaprès quelques types essentiels. Tout mot polysémique possède un sens propreet des sens dérivés. Examinons le mot bouche<lat. pop. bucca; les significations les plus importantes de ce mot sont: 1) cavité située au bas du visage et qui sert à parler, à manger; 2) ouverture (ďun four, ďun canon, du métro); 3)embouchure (ďun fleuve). Les deux derniers sens peuvent être historiquement ramenés au premier; ils doivent être considérés comme en étant dérivés. II en va autrement pour le premier sens qui n'aboutit à aucun autre; ce premier sens sera le sens propre du mot bouche. De cette façon le sens propre ďun mot est celui qui ne se laisse historiquement ramener à aucun de ses sens actuels, alors que les sens dérivés remontent directement ou indirectement au sens

propre. Le sens propre et les sens dérivés d'un mot ne peuvent être dégagés qu'à la suite d'une analyse diachronique.

Dans la synchronie on distingue le sens principalet l e s sens secondairesďun mot polysémique. Le sens principal, étant le plus usité à une époque donnée, constitue la base essentielle du développement sémantique ultérieur du mot. II peut coïncider tantôt avec son sens propre, tantt avec le dérivé.

On distingue aussi les sens phraséologiquement liésqui s'opposent aux sens dits libres. Les sens propres des mots table, chaise, animal sont libres quant à leur faculté de se grouper, de s'employer avec ďautres mots. Le fonctionnement de ces mots n'est guère entravé par 1'usage, la tradition linguistique, il ne dépend nullement de la norme. Par contre, le mot remporter qui s'emploie dans remporter un grand succès serait déplacé dans remporter une grande réussite quoique réussite soit un synonyme de succès; on dit une question délicate, un sujet délicat sans qu'il soit possible de dire un récit délicat, un contenu délicat. Ch. Bally remarque

qu'on dit désirer ardemment et aimer éperdument et non aimer ardemment, désirer perdument.

La restriction, l'extention et le déplacement du sens.

Du point de vue logico-psychologique 1'évolution sémantique présente quelques types différents. Ce sont la restriction et 1'extension du sens, la métonymie, la métaphore, le glissement de sens qui sont les procès sémantiques fondamentaux éventuellement accompagnés de modifi-cations affectives amenant à 1'amélioration ou la péjoration, à l'affaiblissement ou l'intensification du sens des mots.

Nous assistons à la restrictionou à 1'extensiondu sens ďun mot lorsqu'il y a respectivement spécialisation ou généralisation de la notion exprimée.

Ainsi le verbe traire avait autrefois le même sens que le verbe tirer aujourďhui; on disait

traire 1'épée, traire les cheveux, traire l'aiguille,etc.; à présent on n'emploie ce verbe que dans le sens très spécial de «tírer le lait des mamelles de...» (traire les vaches, les chèvres, etc.).

Le mot viande (du lat. vivere - «vivre») signifíait encore au XVIIe sièècle «n'importe quelle

nourriture»; plus tard le sens de ce mot s'est restreint et il ne dsigne aujourďhui que 1'aliment par excellence - «la chair des animaux de boucherie».

L'extension du sensprésente un mouvement contraire dû à ce que le mot reçoit une plus grande liberté quant à sa fonction nominative: on assiste à la transformation d'une notion ďespèce à une notion de genre.

Le verbe arriver a signifié ďabord «atteindre la rive», ensuite - «parvenir dans n'importe quel lieu».

La restriction et 1'extension du sens sont le plus souvent le résultat du changement de 1'aire ďemploi ďun mot qui passe ďune sphère de 1'activité humaine dans une autre. Généralement ces procès sémantiques n'amènent guère à la polysémie.

Le déplacement de sensse fait aussi dans le cadre de la même notion de genre, seulement dans ce cas il y a transfert ďune notion ďespèce à une autre notion ďespèce. Ainsi chaîne dont la notion générique de «succession ďanneaux de métal entrelacés» est concrétisée dans les sens de «lien» (tenir un chien à la chaîne), ď«attache ornementale» (chaîne ďor), de «suite ďéléments métalliques servant à transmettre un mouvement utilisés en mécanique» (chaîne de bicyclette).

Comme le prouve ces exemples le déplacement de sens peut créer la polysémie.

La métonymie.

La métonymie (du grec meta - «changement» et onoma - «nom») est la dénomination d'un objet par un autre lié au premier par un rapport de contiguïté.

Les métonymies se laissent classer en types variés selon le caractère du rapport qui leur sert de base. La plupart sont de caractère concret.

La métaphore.

La métaphore (du grec metaphora qui signifie proprement « transfert ») est la dénomination d'un objet par un autre lié au premier par une association de similitude.

Par métaphore on désigne un nouvel objet ou phénomène qui, contrairement à la métonymie, suppose quelque propriété ou trait commun avec l'objet ou le phénomène antérieurement désigné par le mot. Ce lien de similitude est parfois subjectif, arbitraire (une tête de loup est «une brosse ronde portée sur un long manche et servant à nettoyer les plafonds»).

La métaphore est un procédé sémantique extrêmement fécond. Tout comme la métonymie elle crée de nouveaux sens et emplois sémantiques : le nez d'un navire, le bec d'une théière, les dents d'un peigne, etc.








Дата добавления: 2016-03-10; просмотров: 1419;


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