Ex. : хо-дит – о – ко – ло; а не хо – ди - то – ко – ло

гадюкубили (а не гадюку | били)

подруг | увели (а не подругувели)

La syllabe russe ne peut être formée que des éléments appartenant au même motgrammatical. C’est pourquoi le cas de l’enchaînement entre deux groupes rythmiques est difficile pour les Russes.

Il y a tout de même quelques indices matériaux marquant les limites des mots français :

1) – les voyelles historiquement longues deviennent brèves à la fin des mots.

2) – les assimilations consonantiques se réalisent plus difficilement à la fin des mots.

 

Ex. : une vache | jaune ( ∫ / ʒ)

3) – les syllabes finales des mots significatifs à l’intérieur des groupes rythmiques ne perdent

pas complètement leur accent. Voilà pourquoi on ne confond pas complètement les phrases comme :

 

On s’en dé″goûte » et « on ″sent des ″gouttes ».

 

Les Français font recours à quelques procédés pour faire coïncider la coupe de syllabes avec la limite de mot :

1) – la non-liaison (procédé à peine perceptible). Telle est la vraie raison d’être de l’ « h » aspiré ;

2) – on insère un « e » muet.

 

Ex. : quelquechose de ample ; le iode :

 

ACCENT

 

Il y a des langues où l’accent est fixé. En ancien français la différence de degré entre syllabe tonique et syllabe inaccentuée a été très grande : la syllabe accentuée a dû se prononcer avec une grande intensité, et les atones ont été extrêmement faibles.

De nos jours les syllabes d’un mot français sont assez égales en intensité, il y a seulement un accent un peu plus fort sur la finale que sur les autres syllabes.

Il faut ajouter en outre que la règle qui veut que l’accent tombe sur la finale ne vaut pas

pour chaque mot d’un groupe, mais pour le groupe entier.

Ainsi, on a : un a´mi ; mais : un ami sin´cère.

Mais en dehors de l’accent normal, il y a aussi ce qu’on appelle l’accent d’insistance. Si on veut insister sur ce qu’on dit, si on veut s’exprimer avec une certaine emphase, il faut évidemment employer des moyens qui nous font sortir de la norme. L’exemple cité par Grammont « C’est épouventable » est bien fait pour illustrer ce phénomène.

Le « p » peut se prolonger en prononciation emphatique ; la voyelle [ u ] peut devenir plus longue, elle aussi. En outre, l’accent tonique et l’accent musical de cette voyelle peuvent devenir égaux à ceux de la syllabe ordinairement accentuée.

 

 

 








Дата добавления: 2015-08-21; просмотров: 751;


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