Il a à aller au travail.
Papaaàaller au travail.(à l’école)
Telle était l’évolution naturelle de la langue.
Ce phénomène était apellé l’hiatus. Mais dès la seconde moitié du XVI-e siècle les poètes et les grammairiens se prononcent contre l’hiatus. Selon ces savants, l’hiatus viole les lois phonétiques de la langue française et rend la prononciation extrêmement difficile. C’est pour éviter l’hiatus que les savants ont introduit la liaison, c–à–d, ils sont revenus artificiellement à la norme de la prononciation des consonnes finales en ancien français.
( Surtout est connu Malherbe (1555 – 1628) qui proscrivit l’hiatus de la poésie).
Ils implantaient la liaison très énergiquement croyant qu’elle est nécessaire pour la raison d’euphonie. Mais les poètes et les grammairiens tombaient en erreur prétendant que l’hiatus était étranger au français. Il est facile à prouver que l’hiatus est un phénomène naturel, conforme à la nature du français. Le peuple français préférait l’hiatus à la liaison. Dans la conversation courante on évitait la liaison et prononçait sans aucun embarras plusieurs voyelles de suite. Ce qui plaide encore pour l’hiatus, c’est qu’on considère comme tout à fait normale la rencontre de deux voyelles à l’intérieur du mot : agréable ; océan ; créer.
Ainsi, l’affirmation des grammairiens que la liaison est nécessaire pour la raison d’euphonie ne tient pas debout. A présent, l’hiatus a conquis sa place au soleil, on l’appelle la liaison vocalique. (il a euun livre)
La liaison vocalique consiste en ce qu’on prononce sans arrêt ni reprise de la voix plusieurs voyelles successives mais un léger fléchissement de la voix se fait sentir après chaque voyelle.
Dans la langue russe on trouve le phénomène analogue à l’intérieur des mots étrangers :
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