Elle ne s’occupe que des « a » qui sont un élément signifiant : elle dégage la fonction
differenciative des éléments phoniques.
4) La phonétique générale, après avoir composé les phonétiques des différentes langues, généralise leurs données et construit une théorie générale du mécanisme de la production des sons articulés (ainsi que de leur constitution intime, commune aux sons des différentes langues).
5) La phonétique normative formule en s’appuyant sur les données apportées par les phonétiques générale, descriptive, expérimentale et historique des prescriptions impératives pour la prononciation correcte d’une lange. Elle profite des données fournies par ces sciences pour enseigner à articuler correctement les sons d’une langue.
6) La phonétique historique, appelée aussi dynamique, évaluative ou diachronique, « verticale » ne considère pas les sons d’une langue à une telle époque déterminée, mais elle les étudie à tavers plusieurs époques et elle observe leurs modifications dans le temps. Elle s’efforce d’expliquer ces modifications en déterminant leur nature et les conditions physiologiques, physiques et sociales qui ont pu les produire, elle détermine le moment précis de chaque modification, ainsi que le territoire sur lequel elle s’étendit. Sur cette base elle tâche de formuler certaines régularités dans ces modifications, régularités qu’on appelle « lois phonétiques ».
Le phonème, c’ est un son articulé élémentaire, la plus petite unité autonome perceptible qu ’on arrive à isoler dans une série des sons et qu’on peut différemment unir en groupes pour en former des mots et des phrases.
Les phonèmes , en composant des unités phonétiques supérieures, passent par transitions insensibles et graduées l’un dans l’autre, presque comme les couleurs du spectre solaire.
Chaque phonème peut présenter plusieurs nuances perceptibles que la phonétique classe comme variétés d’un nombre de phonèmes relativement petit.
Ainsi, les instruments de la phonétique expérimentale et même une ouïe très fine et exercée permenttent d’établir dans la foule des nuances de l’ « ε » au moins 5 variétés relativement constantes dans : père, perte, peste, verdure, pédant, poupée.
Le [ε] ouvert se compose de plusieurs ondes acoustiques, il y en a jusqu’à 28, très ressemblantes, mais jamais identiques : nous n’avons la conscience que d’une seule et même voyelle.
Si en théorie le nombre de sons articulés est infini, dans la pratique on omet des nuances transitoires et on n’isole qu’un certain nombre assez limité de types phonétiques qu’on apelle phonème.
En français il y en a 33 purs et 4 nasaux (37 en somme). Les phonèmes se distinguent entre eux par leur timbre ou qualité (leur durée ou quantité, leur intensité et leur hauteur). Au point de vue phonologique, le phonème c’est tout son fonctionnellement utilisable, c’est à dire, son distinctif, susceptible de remplir une fonction sémantique ou morfologique : il y a un phonème chaque fois là, où en remplaçant un son par un autre dans le mot nous obtenons un mot nouveau : bain – pain – gain . ( main ; nain ; rein ; fin)
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